Présenter plusieurs initiatives importantes de la CEDEC en 2024
Les principales initiatives que la CEDEC a créées, qu’elle a guidées et qu’elle a appuyées en 2024 visaient à renforcer la participation des anglophones et de la communauté de langue officielle en situation minoritaire du Québec à la croissance et au développement de l’économie québécoise.
En travaillant avec de multiples parties prenantes et des partenaires de coentreprises, la CEDEC a continué de générer des retombées économiques tangibles pour les anglophones, leurs entreprises, leurs entreprises à vocation sociale, leurs collectivités et pour l’ensemble de la communauté francophone dans laquelle ils vivent et ils prospèrent.
CRÉATION, PARTAGE ET APPLICATION DES CONNAISSANCES
Ajouter à la recherche sur les communautés anglophones et de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) du Québec est une partie importante du travail de la CEDEC. Dans le cadre de son Programme de recherche appliquée sur le développement économique et le développement du marché du travail de la CLOSM du Québec, la CEDEC a accompli ce qui suit :
- Elle a rédigé L’Aperçu du paysage économique du Québec 2024-2026 (APEQ). L’APEQ a déterminé trois grandes tendances qui façonnent l’économie de la province : a) transformer l’économie par l’adoption accélérée de l’intelligence artificielle (IA) et de la technologie numérique ; b) faire la transition vers une économie plus verte et plus durable ; et c) l’évolution démographique en tant que moteur économique.
- Elle a mené les trois premiers dialogues sur le développement économique collaboratif (DDEC) en se basant sur les conclusions de l’APEQ. Ces séances de recherche qualitative ont réuni des parties prenantes de la CLOSM du Québec et des représentants de la communauté majoritaire francophone du Québec afin d’explorer comment tirer profit de l’IA et de la technologie numérique dans a) l’agriculture et b) le tourisme, et c) l’exploitation du commerce électronique dans les communautés rurales. D’autres DDEC sont prévus dans différents endroits au Québec en 2025.
- Elle a annoncé le rapport phare 2025-2026, qui présentera une feuille de route pour le développement économique collaboratif et les possibilités prometteuses de développement pour la CLOSM du Québec déterminées lors des DDEC.
- Elle a guidé activement des activités de recherche spécifiques à la coentreprise et elle les soutenues. Elle a aidé (a) EmploiCNA à mieux comprendre les populations immigrantes noires et la communauté noire du Québec, et (b) la coentreprise de tourisme interprovincial Côte-Nord – Labrador à concevoir et à effectuer une enquête dans le but d’établir une base de référence pour mesurer les avantages économiques découlant de l’activité touristique accrue le long de la route de l’Expedition 51°. Vous trouverez ci-dessous des détails sur les possibilités et les coentreprises guidées par la CEDEC.
DÉVELOPPEMENT DE COENTREPRISES FORMÉES PAR LES SECTEURS PUBLIC ET PRIVÉ ET LA SOCIÉTÉ CIVILE
La CEDEC a mobilisé les parties prenantes de toute la province pour déterminer les possibilités de développement économique collaboratif. Les possibilités doivent être des possibilités réelles de tirer parti des atouts publics, privés et de la société civile. Elles doivent générer des retombées économiques tangibles pour les individus, les entreprises, les entreprises à vocation sociale, la CLOSM du Québec et l’ensemble de la communauté francophone. Ces possibilités doivent être : a) clairement définies ; b) capables d’entrer sur le marché ; c) avoir de réelles chances d’être mises en œuvre ; d) soutenues par un financement et des ressources adéquats ; et e) dirigées par des parties prenantes crédibles et engagées.
- Baie-Comeau
- Très-Saint-Sacrement / Howick
- Trois-Rivières
- Huntingdon
- Georgetown
- Sutton
- Drummondville
- Région de Pontiac
Une fois qu’une possibilité est sélectionnée, l’étape suivante consiste à la transformer en une coentreprise viable formée par les secteurs public et privé et la société civile. La CEDEC guide le développement d’une coentreprise, et les partenaires agissent comme propriétaires de l’entreprise. Avec les partenaires en place, l’entreprise a) dresse un plan d’affaires, b) elle effectue des études de marché, c) elle établit un budget, d) elle obtient un financement adéquat, e) elle engage les ressources humaines nécessaires et, surtout, f) elle prend des mesures pour produire les avantages économiques concrets qu’elle a été conçue pour produire.
Une fois qu’une coentreprise est opérationnelle, la CEDEC agit à titre de carrefour de développement économique collaboratif et elle guide chaque coentreprise établie. La CEDEC fournit particulièrement des conseils et du soutien en matière de recherche, de l’information de marché, de rendement organisationnel et de conseils d’évaluation. La CEDEC demeure impliquée pour s’assurer que les coentreprises demeurent viables, durables et capables de s’adapter à la dynamique de leurs marchés respectifs.
En 2024, la CEDEC guide les coentreprises suivantes :
• EmploiCNA jumelle les Québécois noirs anglophones et bilingues et des emplois tournés vers l’avenir dans la région métropolitaine de Montréal.
• La coentreprise de tourisme interprovincial Côte-Nord – Labrador vise à augmenter les dépenses touristiques et la durée des séjours le long de la route de l’expédition 51° de l’autoroute Québec-Labrador.
• La coentreprise de tourisme à Sutton vise à augmenter les dépenses touristiques et la durée des séjours dans la ville de Sutton.
• La coentreprise de Très-Saint-Sacrement/Howick se concentre sur l’expansion d’entreprises et d’entreprises à vocation sociale de services de soins dans le secteur de la santé.
La coentreprise de tourisme de croisière internationale aux Îles de la Madeleine a conçu deux visites guidées expérientielles permettant aux visiteurs de découvrir la vie, l’histoire et la culture des anglophones de Grosse-Île et de goûter à un produit local.
CONSEILS POLITIQUES ET PLAIDOYER
Depuis le dépôt de la nouvelle loi visant à renouveler la Loi sur les langues officielles (LLO) du Canada en 2021, la CEDEC a activement plaidé pour que le Parlement et le gouvernement du Canada reconnaissent et qu’ils appuient le développement économique comme fondement essentiel du bien-être individuel et organisationnel et de la vitalité des collectivités.
- En octobre 2024, un aspect des aspirations politiques de la CEDEC a été atteint lorsque le Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes a approuvé le développement économique collaboratif comme « l’un des modèles socioéconomiques les mieux adaptés aux besoins des communautés anglophones du Québec » et il a recommandé au gouvernement de considérer ce modèle dans le cadre de ses travaux avec la CLOSM du Québec. Le soutien du Comité à une collaboration sans précédent dans le domaine du développement économique de la CLOSM du Québec est maintenant un principe directeur fondamental guidant les politiques fédérales futures et les mesures de financement de la CLOSM du Québec.
- La CEDEC a publié et elle a promu sa position sur l’optimisation de la contribution de l’économie sociale au développement économique de la CLOSM du Québec en 2024. L’exposé de position soulignait la nécessité de renforcer le ciblage des investissements fédéraux pour les langues officielles dans ce domaine, notamment pour aider à réduire les disparités économiques de la CLOSM du Québec de 50 % au cours des 10 prochaines années. La CEDEC a offert de faire en sorte que l’ÉCOSYSTÈME de développement économique collaboratif définisse et qu’il appuie la mise en œuvre et la coordination d’un ensemble cohérent d’investissements dans l’économie sociale au sein des langues officielles à l’échelle communautaire, régionale et provinciale afin d’atteindre cet objectif.
- La CEDEC a également élaboré sa Stratégie de développement de la main-d’œuvre de la CLOSM du Québec et elle en a fait la promotion. La stratégie repose essentiellement sur le développement et la coordination d’une chaîne d’approvisionnement en développement des talents qui offrirait aux anglophones un continuum de possibilités d’apprentissage permanent pour améliorer leur accès au marché du travail québécois et leur mobilité au sein de celui-ci. De plus, la Stratégie de développement de la main-d’œuvre de la CLOSM du Québec mettrait en place une plateforme panquébécoise de jumelage de talents afin d’établir des liens entre les chercheurs d’emploi anglophones aux employeurs de toute la province.
INFLUENCER LES APPROCHES GÉNÉRALES DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Influencer les pratiques de développement économique à l’extérieur des frontières québécoises et canadiennes fait partie du travail de la CEDEC. La CEDEC croit que l’approche collaborative et innovatrice qu’elle a développée en matière de développement économique génère d’énormes avantages pour les individus, les entreprises, les entreprises à vocation sociale et les collectivités. Il saisit toutes les occasions pour promouvoir cette approche unique.
En sa qualité de président du Forum du développement local de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), John Buck, le président-directeur général de la CEDEC, a présidé la séance plénière de clôture du Forum du développement local de l’OCDE de cette année, qui a mis l’accent sur l’importance du leadership local pendant les transitions, la manière dont les décideurs et les praticiens peuvent améliorer la collecte et l’utilisation des données pour mieux comprendre et répondre aux besoins des communautés et des travailleurs pendant les transitions.
UN DERNIER MOT
La CEDEC apprécie le soutien continu et actif qu’elle reçoit de multiples parties prenantes et partenaires de coentreprise au Québec, à Terre-Neuve-et-Labrador et au-delà. Sans leur aide, les activités et réalisations accomplies en 2024 décrites ci-dessus ne seraient tout simplement pas possibles.
En 2025, la CEDEC continuera de tirer parti de son approche de développement économique collaboratif pour renforcer les avantages économiques créés pour les anglophones, leurs collectivités dans lesquelles ils vivent et ils prospèrent et pour l’ensemble de la communauté francophone.
Financé par le Fonds d’habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire et par le gouvernement du Canada.