Plonger dans l’économie bleue

Plonger dans l’économie bleue

Même en ayant le plus long littoral du monde, l’économie océanique du Canada enregistre un rendement inférieur. Notre économie océanique représente seulement 1,5 % de notre économie nationale en comparaison à la moyenne mondiale de 3,2 %. En comparaison, la Norvège, dont la population est un peu plus de cinq millions d’habitants, possède une économie océanique qui est près de sept fois plus grande que celle du Canada et un PIB 50 % plus grand par personne.   

À l’heure actuelle, les industries océaniques du Canada produisent environ 31,7 milliards de dollars (à peu près 1,6 % de son PIB) et créent près de 300 000 emplois.  

Toutefois, il y a considérablement d’espace pour la croissance de l’économie bleue du Canada. C’est pourquoi la CEDEC, en collaboration avec le QCGN et la Coasters Association, a récemment coanimé une consultation en compagnie du ministère des Pêches et Océans. La consultation a réuni les apports des parties prenantes de la communauté anglophone du Québec pour les inclure dans la Stratégie de l’économie bleue du Canada et elle a mis l’accent sur la façon dont leurs ressources et leur expertise peuvent favoriser l’innovation économique pour « reconstruire mieux et plus bleu » dans une reprise économique postpandémique.

Des possibilités de développement au sein de la communauté anglophone du Québec

Comme la pandémie a perturbé les chaînes d’approvisionnement mondiales et les réseaux de transport, la sélection de fournisseurs au sein du pays afin d’assurer la sécurité alimentaire est devenue une véritable préoccupation. 

Les entreprises et les initiatives de l’économie bleue en Basse-Côte-Nord, au Québec, ont exploré comment utiliser les matières premières de façons autrefois inimaginables et elles démontrent que ce type d’occasions de développement innovateur est possible avec les bonnes ressources et les talents appropriés.  

L’OCDE prévoit que la taille de l’économie océanique mondiale aura plus que doublé d’ici 2030, jusqu’à 3 billions de dollars. Avec des investissements ciblés qui permettent une « recherche appliquée sur place », le perfectionnement de la main-d’œuvre, la formation et les jeunes entreprises locales, nous pouvons aider les communautés rurales et éloignées à profiter de ces possibilités émergentes.   

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